A propos

Objectif Global : « Accroître l’adoption de pratiques de restauration du paysage intelligentes par rapport au climat et accroître l’accès aux opportunités de revenus. »

Composantes du projet

Le projet s’articule autour de trois composantes interdépendantes qui contribuent à la réalisation de son objectif de développement qui est d accroître l’adoption de pratiques de restauration des paysages adaptées au climat et améliorer les moyens de subsistance de la population dans les communes sélectionnées.

Composante 1

Appui institutionnel et renforcement des capacités pour la restauration des paysages et la résilience climatique

14 millions de dollars

Ce volet soutiendra les initiatives visant à améliorer les capacités de toutes les parties prenantes par rapport aux défis de la restauration et de la résilience des paysages, à améliorer la base de connaissances sur les paysages grâce à des études spécifiques, à renforcer ou à mettre à jour les plans de développement intégré des paysages et de gestion des forêts et des pâturages, et à partager les connaissances par le biais d’une stratégie de communication appropriée. Les activités bénéficieront aux zones ciblées au préalable et aux parties prenantes concernées, mais peuvent également inclure d’autres zones et bénéficiaires travaillant sur les mêmes sujets.

Sous-composante 1.1 : Renforcement des capacités humaines et institutionnelles (5,5 millions de dollars)

1.1.1 : Développement des capacités (2 millions de dollars) des parties prenantes impliquées aux niveaux national, régional et communal, y compris les membres de l’unité de gestion du projet (UGP). Les initiatives de renforcement des capacités seront menées par le biais de programmes de formation continue débouchant sur un diplôme/certificat. Ce choix est motivé par la volonté de favoriser l’insertion professionnelle, d’aider à la création d’entreprises et de développer la promotion sociale. Cette activité sera mise en œuvre sous la responsabilité de l’UGP qui lancera un appel d’offres pour recruter un bureau d’études spécialisé dont l’objectif sera (a) d’évaluer les capacités des institutions de formation professionnelle et de recherche existantes et de proposer un mécanisme leur permettant d’intégrer et de mettre en œuvre les programmes proposés ; (b) d’évaluer les besoins et les exigences des parties prenantes ; (c) établir les objectifs des programmes de formation, leur contenu et le processus d’évaluation ; (d) identifier les participants pour chaque programme éducatif proposé ; (e) établir un calendrier et un plan d’action pour renforcer les capacités des institutions maliennes de formation professionnelle et de recherche sélectionnées pour mettre en œuvre les programmes proposés ; et (f) mettre en œuvre, avec le soutien des institutions maliennes de formation professionnelle et de recherche sélectionnées, les programmes éducatifs proposés. Tous ces objectifs seront introduits dans une optique climatique, afin d’intégrer les considérations climatiques dans l’éducation et la formation et de généraliser les moyens d’atténuer les effets du climat. Ces objectifs sont les suivants :

Les programmes se concentreront sur plusieurs sujets, notamment : (i) la mise en œuvre des NDC aux niveaux national, régional et local ; (ii) la consultation et la mobilisation des parties prenantes et les approches d’engagement des citoyens ; (iii) l’intégration du changement climatique et des exigences des NDC dans le processus de planification locale ; (iv) la gestion des conflits et la gouvernance de la GRN ;

(v) l’évaluation et les mesures d’atténuation des risques liés à la sécurité, aux VBG et à l’EES/SH ; (vi) la valorisation des produits des ressources naturelles, la commercialisation et l’accès aux marchés ; (vii) le suivi et l’évaluation dans un contexte de FCV et de climat, et ainsi de suite. En parallèle, des campagnes de sensibilisation et des voyages d’étude seront menés pour mieux informer la population locale sur les sujets susmentionnés. En outre, le projet soutiendra également des activités de renforcement des capacités et de sensibilisation adaptées aux caractéristiques et aux besoins des femmes dans les communautés et des entreprises dirigées par des femmes.

1.1.2 : Environnement favorable à la mobilisation du financement climatique (3,5 millions de dollars US). Les activités proposées visent à soutenir la mise en œuvre de la CDN du Mali, principalement dans le secteur des forêts et de l’utilisation des terres (mesures d’atténuation et d’adaptation au climat). Le projet est bien placé pour soutenir les efforts de l’AEDD sur le changement climatique puisqu’il s’agit de l’institution responsable de la CDN du Mali. Les activités comprendront (a) Le renforcement de la gouvernance de la mise en œuvre de la CDN, la communication et la capacité des acteurs, l’établissement d’indices de vulnérabilité/seuil de référence des niveaux de réduction des GES dans les 4 secteurs de la CDN et le développement de la stratégie à long terme de faible émission de carbone ; (b) Consolidation et opérationnalisation du Système national de gestion de l’information environnementale (SNGIE) ; (c) Appui à l’élaboration de la proposition de préparation à la REDD+ (R-PP) ; (d) Opérationnalisation du système d’information forestière (SIFOR) pour assurer le suivi de la CDN du Mali dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris ; (e) Le renforcement des liens entre les systèmes d’information existants et leur évolution vers un système de suivi, rapportage et vérification (MRV) par l’adoption d’une charte de partage des données et l’acquisition d’équipements informatiques et logistiques, la mise en place d’un groupe thématique MRV, le renforcement des capacités des acteurs MRV sur les inventaires de GES, le rapportage sur l’adaptation, la conception et la mise en œuvre d’un plan de partage des bénéfices pour les revenus du carbone, et la mise en place d’arrangements institutionnels et le renforcement des capacités des parties prenantes concernées. L’UGP établira un accord avec l’AEDD et le DNEF pour diriger la mise en œuvre des activités liées au MRV. Pour mener à bien ces activités, l’UGP lancera un appel d’offres pour engager une société spécialisée qui soutiendra la conception, la mise en place et l’opérationnalisation des systèmes proposés ci-dessus. Des appels d’offres supplémentaires seront également lancés par l’UGP pour réaliser les études proposées.

Co-bénéfices climatiques des activités de la sous-composante 1.1. Les activités de renforcement des capacités humaines et institutionnelles proposées contribueront à développer une large expertise sur les questions de changement climatique et d’aménagement du paysage et à soutenir la mise en œuvre efficace de la CDN. Le renforcement de la prise de conscience nationale et de l’engagement à réduire l’impact du changement climatique est la seule option viable pour assurer la durabilité de la vie. Grâce aux activités proposées, le projet contribuera à faire en sorte que les principales parties prenantes, notamment les communautés locales, les entreprises et d’autres organisations, soient en mesure de faire face à la variabilité actuelle du climat et de s’adapter au changement climatique futur, en préservant les acquis du développement et en minimisant les dommages. Le soutien d’un mécanisme de coordination garantit l’efficacité et l’efficience tout en évitant les chevauchements dans les processus d’amélioration ou de mise en œuvre de la CDN. Le développement du système MRV est un élément important pour suivre et améliorer efficacement la mise en œuvre des objectifs et des politiques d’atténuation formulés dans le cadre de la CDN du Mali.

Sous-composante 1.2 : Planification et développement territorial (7 millions de dollars)

1.2.1 : Mise à jour/développement des programmes d’environnement culturel et de développement social (PDESC) au niveau communal (3 millions de dollars). Parmi les 87 communes ciblées par le projet, 35 communes ont des PDESC valides (un PDESC est valide pour 5 ans) et 52 communes ont besoin de nouveaux PDESC. Grâce à cette sous-composante, le projet aidera à préparer des PDESC pour 52 communes. Chaque PDESC intégrera les questions climatiques et les exigences de la NDC au niveau local afin de garantir une meilleure implication des gouvernements locaux dans la mise en œuvre de la NDC. La méthodologie participative en faveur des pauvres et de l’égalité des sexes sera améliorée pour garantir que toutes les parties prenantes, y compris les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables et marginalisés, soient impliquées dans le processus de prise de décision. La mise en œuvre de ces activités se fera avec le soutien d’institutions partenaires locales qui seront sélectionnées sur une base concurrentielle.

Dans chaque commune ciblée, l’institution partenaire sélectionnée travaillera en étroite collaboration avec les parties prenantes locales, y compris les autorités coutumières, pour développer leur PDESC et le rendre plus inclusif. Les conflits, le changement climatique, la sécurité et les principes sensibles au genre seront intégrés dans ce processus afin de prendre en compte les spécificités des groupes de population vulnérables, des femmes et des jeunes et de contribuer à instaurer la confiance et la collaboration entre les communautés afin de reconstruire et de rétablir la paix. Le processus de développement du PDSEC distinguera et respectera la plus grande vulnérabilité des femmes aux impacts du changement climatique ainsi que la différence dans la manière dont elles sont affectées par rapport aux hommes et proposera donc des activités d’adaptation/atténuation qui peuvent être mises en œuvre par les femmes et qui sont plus tolérantes et/ou moins vulnérables pour elles, y compris celles liées à la collecte et à la transformation des PFNL. Les institutions partenaires travailleront également avec les communautés et les bénéficiaires du projet pour élaborer les spécifications techniques des sous-projets visant à adapter / atténuer les problèmes liés au changement climatique et à réduire la vulnérabilité aux sécheresses, à préserver l’humidité du sol et à protéger les captages d’eau. L’UGP publiera un appel d’offres pour recruter quatre institutions partenaires (une dans chaque région ciblée) pour soutenir ce processus tout au long de la période de mise en œuvre du projet en fournissant des conseils aux communautés locales, aux OSC, aux ONG et aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), en étroite collaboration avec les communes et les services déconcentrés, y compris les CLOCSAD et les CCOCSAD, les autorités religieuses et traditionnelles, et les chefs de village. Les PDESC élaborés seront approuvés par le biais du processus gouvernemental prévu à cet effet. La mise en œuvre de cette activité sera coordonnée par la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MTAD) (qui signera une convention avec l’UGP). La DGCT contrôlera les activités des institutions partenaires, validera leurs rapports, autorisera les paiements et en rendra compte à l’UGP.

1.2.2 : Mise à jour et élaboration des plans d’aménagement forestier et pastoral (PAF et PPA) (4 millions de dollars US). La majorité des forêts et des zones pastorales du Mali nécessitent soit une mise à jour, soit l’élaboration d’un plan d’aménagement. Ces plans sont les instruments juridiques nécessaires pour préserver le potentiel de production de ces écosystèmes et assurer leur gestion durable. Ils sont essentiels pour atteindre un équilibre entre les objectifs de production, sociaux et environnementaux. L’analyse menée lors de la préparation du projet (par la DNEF) a établi que 48 PGF doivent être élaborés, 11 doivent être mis à jour et 11 doivent être mis en œuvre (voir tableau 3). Une analyse similaire (menée avec l’appui de la Direction Nationale des Productions Industrielles et Animales (DNPIA)) a établi que 7 PMP doivent être élaborés dans les zones ciblées par le projet. Ces PMP ont été sélectionnés dans des sites géographiques distincts en complémentarité avec les sites du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel au Mali II (P173197). La synergie avec ce projet sera également renforcée au niveau de l’approche méthodologique pour l’élaboration des plans pastoraux et des plans d’aménagement du territoire.

Sous-composante 1.3 : Stratégie de réduction des conflits (1,5 million USD)

1.2.1 : Mise à jour/développement des programmes d’environnement culturel et de développement social (PDESC) au niveau communal (3 millions de dollars). Parmi les 87 communes ciblées par le projet, 35 communes ont des PDESC valides (un PDESC est valide pour 5 ans) et 52 communes ont besoin de nouveaux PDESC. Grâce à cette sous-composante, le projet aidera à préparer des PDESC pour 52 communes. Chaque PDESC intégrera les questions climatiques et les exigences de la NDC au niveau local afin de garantir une meilleure implication des gouvernements locaux dans la mise en œuvre de la NDC. La méthodologie participative en faveur des pauvres et de l’égalité des sexes sera améliorée pour garantir que toutes les parties prenantes, y compris les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables et marginalisés, soient impliquées dans le processus de prise de décision. La mise en œuvre de ces activités se fera avec le soutien d’institutions partenaires locales qui seront sélectionnées sur une base concurrentielle.

Dans chaque commune ciblée, l’institution partenaire sélectionnée travaillera en étroite collaboration avec les parties prenantes locales, y compris les autorités coutumières, pour développer leur PDESC et le rendre plus inclusif. Les conflits, le changement climatique, la sécurité et les principes sensibles au genre seront intégrés dans ce processus afin de prendre en compte les spécificités des groupes de population vulnérables, des femmes et des jeunes et de contribuer à instaurer la confiance et la collaboration entre les communautés afin de reconstruire et de rétablir la paix. Le processus de développement du PDSEC distinguera et respectera la plus grande vulnérabilité des femmes aux impacts du changement climatique ainsi que la différence dans la manière dont elles sont affectées par rapport aux hommes et proposera donc des activités d’adaptation/atténuation qui peuvent être mises en œuvre par les femmes et qui sont plus tolérantes et/ou moins vulnérables pour elles, y compris celles liées à la collecte et à la transformation des PFNL. Les institutions partenaires travailleront également avec les communautés et les bénéficiaires du projet pour élaborer les spécifications techniques des sous-projets visant à adapter / atténuer les problèmes liés au changement climatique et à réduire la vulnérabilité aux sécheresses, à préserver l’humidité du sol et à protéger les captages d’eau. L’UGP publiera un appel d’offres pour recruter quatre institutions partenaires (une dans chaque région ciblée) pour soutenir ce processus tout au long de la période de mise en œuvre du projet en fournissant des conseils aux communautés locales, aux OSC, aux ONG et aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), en étroite collaboration avec les communes et les services déconcentrés, y compris les CLOCSAD et les CCOCSAD, les autorités religieuses et traditionnelles, et les chefs de village. Les PDESC élaborés seront approuvés par le biais du processus gouvernemental prévu à cet effet. La mise en œuvre de cette activité sera coordonnée par la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MTAD) (qui signera une convention avec l’UGP). La DGCT contrôlera les activités des institutions partenaires, validera leurs rapports, autorisera les paiements et en rendra compte à l’UGP.

1.2.2 : Mise à jour et élaboration des plans d’aménagement forestier et pastoral (PAF et PPA) (4 millions de dollars US). La majorité des forêts et des zones pastorales du Mali nécessitent soit une mise à jour, soit l’élaboration d’un plan d’aménagement. Ces plans sont les instruments juridiques nécessaires pour préserver le potentiel de production de ces écosystèmes et assurer leur gestion durable. Ils sont essentiels pour atteindre un équilibre entre les objectifs de production, sociaux et environnementaux. L’analyse menée lors de la préparation du projet (par la DNEF) a établi que 48 PGF doivent être élaborés, 11 doivent être mis à jour et 11 doivent être mis en œuvre (voir tableau 3). Une analyse similaire (menée avec l’appui de la Direction Nationale des Productions Industrielles et Animales (DNPIA)) a établi que 7 PMP doivent être élaborés dans les zones ciblées par le projet. Ces PMP ont été sélectionnés dans des sites géographiques distincts en complémentarité avec les sites du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel au Mali II (P173197). La synergie avec ce projet sera également renforcée au niveau de l’approche méthodologique pour l’élaboration des plans pastoraux et des plans d’aménagement du territoire.

Composante 2

Investissements dans la restauration des paysages et la résilience des communautés aux impacts climatiques

122 millions de dollars

Ce volet financera des investissements visant à restaurer les terres et les services écosystémiques et à améliorer les moyens de subsistance et la résilience au changement climatique. La raison en est que la conservation et la restauration des terres et les efforts déployés pour gérer ces terres de manière durable peuvent accroître la fertilité des sols, le fourrage, l’eau et les services écosystémiques et contribuer à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci grâce à la séquestration du carbone dans la végétation et le sol, ce qui, à son tour, peut accroître la productivité des terres, des ressources et du bétail, et protéger la biodiversité. La restauration des paysages utilisera les améliorations environnementales comme moteurs de la régénération socio- économique. Elle renforcera et diversifiera les moyens de subsistance locaux, améliorera la sécurité alimentaire, créera des emplois intelligents face au climat et augmentera la résilience aux effets du changement climatique.

Sous-composante 2.1 : Restauration des paysages et des services écosystémiques (70 millions USD)

1.1.1 : Développement des capacités (2 millions de dollars) des parties prenantes impliquées aux niveaux national, régional et communal, y compris les membres de l’unité de gestion du projet (UGP). Les initiatives de renforcement des capacités seront menées par le biais de programmes de formation continue débouchant sur un diplôme/certificat. Ce choix est motivé par la volonté de favoriser l’insertion professionnelle, d’aider à la création d’entreprises et de développer la promotion sociale. Cette activité sera mise en œuvre sous la responsabilité de l’UGP qui lancera un appel d’offres pour recruter un bureau d’études spécialisé dont l’objectif sera (a) d’évaluer les capacités des institutions de formation professionnelle et de recherche existantes et de proposer un mécanisme leur permettant d’intégrer et de mettre en œuvre les programmes proposés ; (b) d’évaluer les besoins et les exigences des parties prenantes ; (c) établir les objectifs des programmes de formation, leur contenu et le processus d’évaluation ; (d) identifier les participants pour chaque programme éducatif proposé ; (e) établir un calendrier et un plan d’action pour renforcer les capacités des institutions maliennes de formation professionnelle et de recherche sélectionnées pour mettre en œuvre les programmes proposés ; et (f) mettre en œuvre, avec le soutien des institutions maliennes de formation professionnelle et de recherche sélectionnées, les programmes éducatifs proposés. Tous ces objectifs seront introduits dans une optique climatique, afin d’intégrer les considérations climatiques dans l’éducation et la formation et de généraliser les moyens d’atténuer les effets du climat. Ces objectifs sont les suivants :

Les programmes se concentreront sur plusieurs sujets, notamment : (i) la mise en œuvre des NDC aux niveaux national, régional et local ; (ii) la consultation et la mobilisation des parties prenantes et les approches d’engagement des citoyens ; (iii) l’intégration du changement climatique et des exigences des NDC dans le processus de planification locale ; (iv) la gestion des conflits et la gouvernance de la GRN ;

(v) l’évaluation et les mesures d’atténuation des risques liés à la sécurité, aux VBG et à l’EES/SH ; (vi) la valorisation des produits des ressources naturelles, la commercialisation et l’accès aux marchés ; (vii) le suivi et l’évaluation dans un contexte de FCV et de climat, et ainsi de suite. En parallèle, des campagnes de sensibilisation et des voyages d’étude seront menés pour mieux informer la population locale sur les sujets susmentionnés. En outre, le projet soutiendra également des activités de renforcement des capacités et de sensibilisation adaptées aux caractéristiques et aux besoins des femmes dans les communautés et des entreprises dirigées par des femmes.

1.1.2 : Environnement favorable à la mobilisation du financement climatique (3,5 millions de dollars US). Les activités proposées visent à soutenir la mise en œuvre de la CDN du Mali, principalement dans le secteur des forêts et de l’utilisation des terres (mesures d’atténuation et d’adaptation au climat). Le projet est bien placé pour soutenir les efforts de l’AEDD sur le changement climatique puisqu’il s’agit de l’institution responsable de la CDN du Mali. Les activités comprendront (a) Le renforcement de la gouvernance de la mise en œuvre de la CDN, la communication et la capacité des acteurs, l’établissement d’indices de vulnérabilité/seuil de référence des niveaux de réduction des GES dans les 4 secteurs de la CDN et le développement de la stratégie à long terme de faible émission de carbone ; (b) Consolidation et opérationnalisation du Système national de gestion de l’information environnementale (SNGIE) ; (c) Appui à l’élaboration de la proposition de préparation à la REDD+ (R-PP) ; (d) Opérationnalisation du système d’information forestière (SIFOR) pour assurer le suivi de la CDN du Mali dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris ; (e) Le renforcement des liens entre les systèmes d’information existants et leur évolution vers un système de suivi, rapportage et vérification (MRV) par l’adoption d’une charte de partage des données et l’acquisition d’équipements informatiques et logistiques, la mise en place d’un groupe thématique MRV, le renforcement des capacités des acteurs MRV sur les inventaires de GES, le rapportage sur l’adaptation, la conception et la mise en œuvre d’un plan de partage des bénéfices pour les revenus du carbone, et la mise en place d’arrangements institutionnels et le renforcement des capacités des parties prenantes concernées. L’UGP établira un accord avec l’AEDD et le DNEF pour diriger la mise en œuvre des activités liées au MRV. Pour mener à bien ces activités, l’UGP lancera un appel d’offres pour engager une société spécialisée qui soutiendra la conception, la mise en place et l’opérationnalisation des systèmes proposés ci-dessus. Des appels d’offres supplémentaires seront également lancés par l’UGP pour réaliser les études proposées.

Co-bénéfices climatiques des activités de la sous-composante 1.1. Les activités de renforcement des capacités humaines et institutionnelles proposées contribueront à développer une large expertise sur les questions de changement climatique et d’aménagement du paysage et à soutenir la mise en œuvre efficace de la CDN. Le renforcement de la prise de conscience nationale et de l’engagement à réduire l’impact du changement climatique est la seule option viable pour assurer la durabilité de la vie. Grâce aux activités proposées, le projet contribuera à faire en sorte que les principales parties prenantes, notamment les communautés locales, les entreprises et d’autres organisations, soient en mesure de faire face à la variabilité actuelle du climat et de s’adapter au changement climatique futur, en préservant les acquis du développement et en minimisant les dommages. Le soutien d’un mécanisme de coordination garantit l’efficacité et l’efficience tout en évitant les chevauchements dans les processus d’amélioration ou de mise en œuvre de la CDN. Le développement du système MRV est un élément important pour suivre et améliorer efficacement la mise en œuvre des objectifs et des politiques d’atténuation formulés dans le cadre de la CDN du Mali.

Sous-composante 2.2 : Améliorer la résilience des moyens de subsistance locaux (50 millions USD)

1.2.1 : Mise à jour/développement des programmes d’environnement culturel et de développement social (PDESC) au niveau communal (3 millions de dollars). Parmi les 87 communes ciblées par le projet, 35 communes ont des PDESC valides (un PDESC est valide pour 5 ans) et 52 communes ont besoin de nouveaux PDESC. Grâce à cette sous-composante, le projet aidera à préparer des PDESC pour 52 communes. Chaque PDESC intégrera les questions climatiques et les exigences de la NDC au niveau local afin de garantir une meilleure implication des gouvernements locaux dans la mise en œuvre de la NDC. La méthodologie participative en faveur des pauvres et de l’égalité des sexes sera améliorée pour garantir que toutes les parties prenantes, y compris les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables et marginalisés, soient impliquées dans le processus de prise de décision. La mise en œuvre de ces activités se fera avec le soutien d’institutions partenaires locales qui seront sélectionnées sur une base concurrentielle.

Dans chaque commune ciblée, l’institution partenaire sélectionnée travaillera en étroite collaboration avec les parties prenantes locales, y compris les autorités coutumières, pour développer leur PDESC et le rendre plus inclusif. Les conflits, le changement climatique, la sécurité et les principes sensibles au genre seront intégrés dans ce processus afin de prendre en compte les spécificités des groupes de population vulnérables, des femmes et des jeunes et de contribuer à instaurer la confiance et la collaboration entre les communautés afin de reconstruire et de rétablir la paix. Le processus de développement du PDSEC distinguera et respectera la plus grande vulnérabilité des femmes aux impacts du changement climatique ainsi que la différence dans la manière dont elles sont affectées par rapport aux hommes et proposera donc des activités d’adaptation/atténuation qui peuvent être mises en œuvre par les femmes et qui sont plus tolérantes et/ou moins vulnérables pour elles, y compris celles liées à la collecte et à la transformation des PFNL. Les institutions partenaires travailleront également avec les communautés et les bénéficiaires du projet pour élaborer les spécifications techniques des sous-projets visant à adapter / atténuer les problèmes liés au changement climatique et à réduire la vulnérabilité aux sécheresses, à préserver l’humidité du sol et à protéger les captages d’eau. L’UGP publiera un appel d’offres pour recruter quatre institutions partenaires (une dans chaque région ciblée) pour soutenir ce processus tout au long de la période de mise en œuvre du projet en fournissant des conseils aux communautés locales, aux OSC, aux ONG et aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), en étroite collaboration avec les communes et les services déconcentrés, y compris les CLOCSAD et les CCOCSAD, les autorités religieuses et traditionnelles, et les chefs de village. Les PDESC élaborés seront approuvés par le biais du processus gouvernemental prévu à cet effet. La mise en œuvre de cette activité sera coordonnée par la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MTAD) (qui signera une convention avec l’UGP). La DGCT contrôlera les activités des institutions partenaires, validera leurs rapports, autorisera les paiements et en rendra compte à l’UGP.

1.2.2 : Mise à jour et élaboration des plans d’aménagement forestier et pastoral (PAF et PPA) (4 millions de dollars US). La majorité des forêts et des zones pastorales du Mali nécessitent soit une mise à jour, soit l’élaboration d’un plan d’aménagement. Ces plans sont les instruments juridiques nécessaires pour préserver le potentiel de production de ces écosystèmes et assurer leur gestion durable. Ils sont essentiels pour atteindre un équilibre entre les objectifs de production, sociaux et environnementaux. L’analyse menée lors de la préparation du projet (par la DNEF) a établi que 48 PGF doivent être élaborés, 11 doivent être mis à jour et 11 doivent être mis en œuvre (voir tableau 3). Une analyse similaire (menée avec l’appui de la Direction Nationale des Productions Industrielles et Animales (DNPIA)) a établi que 7 PMP doivent être élaborés dans les zones ciblées par le projet. Ces PMP ont été sélectionnés dans des sites géographiques distincts en complémentarité avec les sites du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel au Mali II (P173197). La synergie avec ce projet sera également renforcée au niveau de l’approche méthodologique pour l’élaboration des plans pastoraux et des plans d’aménagement du territoire.

Composante 3

Coordination, suivi et évaluation

14 millions de dollars

Ce volet vise à apporter le soutien nécessaire à la gestion quotidienne du projet et au suivi et à l’évaluation des activités sur le terrain.

Sous-composante 3.1 : Coordination, gestion de projet et communication (10 millions USD)

Cette sous-composante comprend les activités administratives du projet telles que la budgétisation et la planification, la passation des marchés et la gestion financière, les audits annuels et la gestion des risques sociaux et environnementaux. Elle financera (a) l’achat de véhicules, d’équipements et de fournitures de bureau ; (b) la location des bureaux de l’UGP ; (c) le salaire des experts de l’UGP ; (d) le coût de l’assistance technique de l’entreprise et des institutions partenaires ; et (e) les coûts de fonctionnement. Pour les dispositions institutionnelles, voir l’annexe 1.

La sous-composante comprend également l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de communication et d’un plan d’action pour le projet.

Sous-composante 3.2 : Suivi et évaluation (S&E) (4 millions de dollars)

Cette sous-composante financera (a) les réunions des comités de révision/pilotage ; (b) la mise en œuvre du cadre de suivi et d’évaluation, y compris la préparation d’un manuel détaillé de suivi et d’évaluation qui sera publié par la Commission européenne; (c) conceptualisation, en étroite collaboration avec l’Unité des Statistiques et de la Planification (CPS), développement et opérationnalisation du système de S&E du projet pour servir de modèle au développement du système de S&E du MEADD’ mis en œuvre par la CPS ; (d) ateliers de planification et de diffusion et ateliers de renforcement des capacités de S&E ; et (e) évaluation de l’impact/bénéficiaire et revue à mi-parcours (RMP), y compris la réalisation d’une évaluation interne de la RMP et l’élaboration d’un plan d’action.E du MEADD mis en œuvre par la CPS ; (d) ateliers de planification et de diffusion et ateliers de renforcement des capacités de S&E ; et (e) évaluation de l’impact/bénéficiaire et revue à mi- parcours (MTR), y compris la réalisation d’une évaluation MTR interne par l’UGP et la préparation du rapport d’achèvement et de résultats de la mise en œuvre (ICR).

  1. Les processus de suivi et d’évaluation se dérouleront de manière participative avec les contributions des bénéficiaires et des parties prenantes afin de permettre une gestion de projet adaptative et axée sur les résultats, de la conception du projet à sa clôture, en passant par sa mise en œuvre. À cet égard, un système de suivi et d’évaluation du projet sera mis en place, comprenant un manuel de suivi et d’évaluation et un système d’information de suivi et d’évaluation qui sera mis en place et rendu opérationnel. Le système d’information de suivi et d’évaluation du projet comprendra des modèles de suivi et de rapport qui aideront à relever le défi du suivi à distance des activités du projet dans les situations de crise et de conflit en tirant parti de la puissance des outils mobiles de collecte de données (tels que KoBo Collect Toolbox) pour créer un portefeuille d’enquêtes à haute fréquence. Les responsables locaux du suivi et de l’évaluation seront équipés de smartphones et formés pour remplir des questionnaires hebdomadaires pré-codés sur l’avancement des travaux, le bien-être des bénéficiaires et les perceptions des communautés. Les données seront ensuite téléchargées sur un serveur sécurisé pour un accès et une analyse à distance. La conception et le développement de ces outils bénéficieront des outils pilotes développés dans le cadre du PREEFN et seront soutenus par l’initiative GEMS.
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