Ce panel, initié par la Banque mondiale, a rassemblé des acteurs clés. La session d’ouverture a été présidée par le ministre saoudien de l’Environnement, accompagné de Dr Valérie Hickey, directrice générale de l’Environnement de la Banque mondiale.
Les échanges, animés par Mme Paola Agostini, ont mis en lumière les expériences et défis de plusieurs pays : le Mali, avec l’intervention du coordinateur national du Projet de Restauration des Terres Dégradées (PRTD-MALI), monsieur Diallo Madou, le Niger, représenté par son ministre de l’Environnement, la Turquie, par son le ministre de l’Environnement chargé de la désertification et de l’érosion, et la responsable de World vision.
Dans son intervention, M. Diallo a dressé un tableau alarmant de la situation au Mali avec 90% des ménages qui dépendent du bois comme principale source d’énergie, aggravant la pression sur les forêts. Chaque année, le pays perd environ 500 000 hectares de forêt, alors que seulement 10 000 hectares sont reboisés.
Face à ces défis, il a présenté les initiatives du gouvernement malien à travers la mise en œuvre du Projet de Restauration des Terres Dégradées, qui vise à restaurer le capital social, culturel et naturel du pays pour répondre aux défis de la dégradation des terres et la sauvegarde environnementale.
Le panel a été fructueux, marqué par des échanges riches et constructifs qui ont permis de partager des expériences, d’identifier des solutions concrètes et d’ouvrir la voie à une mobilisation internationale pour un appui technique et financier avec des recommandations fortes pour accompagner les communautés vulnérables face à ces défis.
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