La COP16 sur la désertification s’est achevée à Riyadh, en Arabie Saoudite, après plusieurs jours de discussions intenses, de négociations et de partages d’expériences. Ce sommet a permis de mobiliser la communauté internationale autour d’un enjeu urgent : la lutte contre la désertification et la dégradation des terres, qui touchent des millions de personnes à travers le monde, en particulier dans les régions sahéliennes.
Le Mali, en tant que pays sahélien fortement affecté par ces phénomènes, a pris une part active dans les travaux de cette COP. Les défis auxquels le pays fait face, notamment la dégradation accélérée des terres, l’avancée du désert et la pression croissante sur les ressources naturelles, exigent des réponses stratégiques et adaptées. À Riyadh, le Mali a mis en avant sa vision et ses solutions concrètes pour inverser ces tendances.
Le Projet de Restauration des Terres Dégradées (PRTD-Mali) a occupé une place importante dans la délégation malienne. Ce projet, qui s’inscrit dans les priorités nationales, représente un modèle concret de lutte contre la dégradation des terres. Il repose sur des approches novatrices qui associent restauration écologique, renforcement des moyens de subsistance des populations locales et promotion de la gestion durable des ressources naturelles.
La COP16 a permis de partager les succès du PRTD-Mali et de mettre en lumière des actions pilotes telles que la réhabilitation de terres arides, la gestion des bassins versants et l’intégration des produits forestiers non ligneux dans les chaînes de valeur locales. Ces efforts contribuent à renforcer la résilience des communautés face aux impacts croissants des changements climatiques, tout en soutenant la sécurité alimentaire et économique.
Au-delà des engagements pris par les différents pays, cette COP a également souligné l’importance du financement et des partenariats pour accélérer les efforts sur le terrain. Pour le Mali, la mobilisation des ressources et la mise en réseau des initiatives seront essentielles pour atteindre les objectifs fixés et répondre aux attentes des populations.
La clôture de cette COP16 marque ainsi une étape décisive dans la lutte contre la désertification. Pour le Mali, les travaux ne s’arrêtent pas à Riyadh. Ils se poursuivent sur le terrain, dans les régions les plus vulnérables, où les solutions doivent se traduire en actions concrètes, visibles et impactantes. Plus que jamais, la lutte contre la désertification devient une priorité commune, nécessitant une mobilisation collective et durable.
Un Mali déterminé à transformer les défis en opportunités pour les générations présentes et futures.
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